Hoyo de Monterrey Double Coronas
Hoyo de Monterrey produit des cigares délicats au caractère définitivement Cubain, autant appréciés des amateurs confirmés que des novices.
En 1850, José Gener fonde l'une des premières marques de l'Ile, La Escepcion (sic).
Quelques années plus tard, il fait l'acquisition de la ferme Hoyo de Monterrey à San Juan y Martinez et y établit en 1865 la marque du même nom.
A sa mort, en 1900, la manufacture est la plus importante de Cuba
Elle est cédée peu de temps après à Ramon Fernandez et Fernando Palicio, qui possédait déjà les marques Punch et Belinda.
Sa longueur de près de 19 centimètres et son diamètre 19,4 mm pour un calibre 49 offrent plus de 60 minutes de dégustation. Le Hoyo de Monterrey Double Coronas est l’un des cigares cubains les plus longs. C’est un Habano que l’on ne fume que lors d’occasions exceptionnelles.
Ce doux puro à tripe longue est fait à la main dans son intégralité. Les feuilles de tabac utilisées pour la tripe, la sous-cape et la cape ont toutes été cueillies dans les plantations de la Vuelta Abajo, dans la province du Pinal del Rio à Cuba. C’est là que l’on trouve les meilleurs tabacs au Monde.
Avec des cigares dotés de telles caractéristiques, il ne fait aucun doute que Hoyo de Monterrey appartient à la catégorie des grandes enseignes de cigares de Cuba produisant des cigares cubains de très grande qualité. D’ailleurs, Habanos S.A. classe Hoyo de Monterrey au niveau Medio Alto de sa pyramide des marques.
En raison de sa douceur, le Hoyo de Monterrey Double Coronas peut très bien convenir aux fumeurs débutants. Parce que ce cigare est exceptionnel, il vaut vraiment la peine d’être essayé une fois. Et l’offrir en cadeau à un grand connaisseur c’est la base dans un bonheur incommensurable.La dégustation
- En premier lieu, la dégustation dite " A cru "
terreux, boisé avec une petite pointe animale sur la cape. Voilà ce que cette vitole nous laisse entrevoir avant l'allumage- Ensuite vient le Démarrage et le Premier Tiers
Avec une douceur caractérisée sur son allumage, on découvre un bois précieux, typiquement Cubain comme dirait Zaza, avec la montée d'une petite amande douce. Un cigare qui se fait crémeux et pâtissier.- La suite se faisant sur le Deuxième Tiers
Toujours une petite amande douce et une retro boisée, en revache le cigare se renforce avec un café torréfié et même un petit piquant sur la langue. il commence à avoir une belle longueur en bouche.- Et enfin le final, avec son Troisième Tiers.
Un cigare qui peut se montrer bien plus viril, plus rassasiant, avec un petit cuir, café serré, bien moins gourmand. Plus sur un ton terreux et minéral
Note : 16,8 / 20
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